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PATRICK BRUEL, SON TARIF (Article paru dans la presse)



A BEAUCAIRE, C'est Bruel le plus cher !

Cet été, la municipalité avait décidé de taper fort. Pour ses Estivales, Beaucaire devait être une cité incontournable de la région. La programmation, très dense, a donc attiré des stars de la chanson de variété, de Vilard à Bruel en passant par Barzotti, de la tauromachie, de l'humour, et, bien sûr, de la course camarguaise.

Si le pari semble réussi en termes de fréquentation, quelle est la facture de ces fêtes ? La Ville n'a pas encore finalisé ses comptes, mais voici quelques premières pistes au niveau des spectacles, avant un bilan chiffré global qui doit être fourni en septembre.

Bruel, le plus cher. Pour la partie concert, sans surprise, c'est à Patrick Bruel que revient la palme du cachet le plus élevé. Sa pre station artistique, auquel il convient de rajouter les nécessités
techniques, les repas et les goûters, a coûté 97 000 € hors taxe. Il devance largement les autres chanteurs. Hervé Vilard, dont la notoriété n'est certes pas toute jeune, a coûté trois fois moins à la Ville : 26 000 €.
Plus intéressant, le "package" réalisé pour le salon taurin. En cinq soirées, la Ville a réussi, pour 60 000 €, à obtenir Claude Barzotti, Patrick Juvet, l'orchestre de Richard Gardet ou la troupe Farlight, pour ne citer qu'eux.

Festival de l'humour : un succès.« Pas de dérives d ans les prévisions budgétaires. On peut dire maintenant que le pari est gagné . » Pour Benoît Despierres, adjoint au commerce, à l'artisanat et aux festivités, les deux grosses initiative s de l'été, le concert de Bruel (voir ci-dessus) et les Beaucairoiseries, sont une réussite.

Manifestement, le premier festival de l'humour, a en effet trouvé son public dès sa première édition. « S'il est vrai que pour un festival, il faut une période de deux à trois ans de rodage pour pouvoir juger de la pérennité de l'événement, nous ne pouvons qu'être satisfaits du bilan de ces Beaucairoiseries.

Sur sept spectacles, cinq ont fait salle comble » , indique Benoît Despierres, qui rappelle que la finalité n'est pas de faire des bénéfices, l'équilibre des comptes étant suffisant.

En mars dernier, il estimait le coût des nouvelles manifestations (festival de l'humour et concert d'un artiste de première catégorie) à « 311 100 € ; le montant des recettes (...) à 286 200 €. »

Les Beaucairoiseries seront donc renouvelées l'an prochain, sauf accident. La mairie souhaite garder le même principe et proposer, en plus, quelques nouveautés : faire découvrir de nouveaux talents ou des artistes moins connus et, pourquoi pas, devenir un tremplin de l'humour.


Un investissement sur l'image. Avant tout, la municipalité a effectué, cette année, un pari sur l'image. L'idée : investir, quitte à ne pas tout regagner, pour que Beaucaire rayonne au-delà de ses frontières.

L'exemple type est le concert de Patrick Bruel, bien médiatisé, à grand renfort de publicité. 2 400 personnes, dont 200 invités environ, ont assisté au concert aux arènes, à 39 ou 48 €. « Sur des concerts comme celui-là, on n'équilibre pas le budget mais on n'en est pas loin, explique Florian Scandella. C'est surtout une bonne opératio n communication pour la ville. Les gens se demanderont désormais ce qu'il se passe sur Beaucaire. »